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Fire Emblem The Sacred Stones
17 décembre 2005

Neimi et AmeliaRang C Neimi : Waouh… magnifique !


Neimi et Amelia

Rang C

Neimi : Waouh… magnifique ! Je veux parler de ton armure. Elle est si lustrée.

Amelia : Merci, euh…

Neimi : Je m’appelle Neimi.

Amelia : Oh, je suis Amelia. Enchantée de faire votre connaissance, mademoiselle.

Neimi : Mademoiselle ? Oh, non. Je suis Neimi. Et tu peux me tutoyer. Je suis ravie de te connaître, moi aussi.

Amelia : Très bien, Neimi.

Neimi : Bref, ton armure est très jolie. Sa couleur me rappelle celle des mirabelles qui poussent dans mon pays natal.

Amelia : Oh, j’en ai déjà goûté ! Elles sont brillantes, sucrées et un peu acides quand on les croque. Je les adore dans les tartes !

Neimi : Ah, je sais ! J’ignorais qu’elles poussaient ailleurs. Elles sont si délicieuses !

Amelia : Si nous en voyons, arrêtons-nous pour en cueillir. Qu’en dis-tu ?

Neimi : C’est une bonne idée.

Amelia : Nous pouvons peut-être utiliser certaines provisions pour faire des gâteaux pour tout le monde. Un morceau, et tous oublieront leur fatigue.

Neimi : D’accord. Je vais être aux aguets et, si j’en vois, j’en cueillerai pour toi.

Amelia : Ah ah ! C’est génial ! Ça va mettre du piment dans notre quotidien, hein ? Euh, nous ferions mieux de retourner nous battre.

Neimi : Très bien, Amelia. Mais reviens me voir !

Amelia : Oh, je n’y manquerai pas ! Je suis heureuse de t’avoir rencontrée, Neimi.

Neimi : Moi aussi, Amelia.


Rang B

Neimi : Amelia, puis-je te poser une question ? Pourquoi es-tu devenue soldat ?

Amelia : Hem ? Eh bien… je… Je voulais… devenir forte.

Neimi : Forte ? Que veux-tu dire ?

Amelia : Toute ma vie, je me suis sentie impuissante. J’avais constamment besoin de quelqu’un pour me défendre. Je voulais que ça change. Et toi, Neimi ? Pour quelle raison te bats-tu ?

Neimi : Je ne sais plus comment j’ai été impliquée dans cette guerre. C’est… le hasard qui l’a voulu, si tu vois ce que je veux dire.

Amelia : Peu importe pourquoi tu te bats, tu tires à l’arc comme personne, Neimi. Je ne trouve pas les mots, mais… Tu sembles plus apte à te battre que la plupart des soldats entraînés qui ont croisé ma route.

Neimi : Hum… merci. C’est mon grand-père qui m’a tout appris.

Amelia : Vraiment ?

Neimi : Nous allions souvent chasser ensemble lorsque j’étais petite. Oh ! J’avais complètement oublié ! Lors d’une partie de chasse, j’ai trouvé un bébé renard.

Amelia : Waouh ! Un bébé renard ? Je n’en ai jamais vu. Il était mignon ?

Neimi : Il était adorable ! Il était tout petit et il avait le pelage lisse et duveteux. C’était trop drôle de le voir courir dans tous les sens avec ses petites pattes.

Amelia : Hi hi hi.

Neimi : Et toi ? Tu as déjà eu un animal domestique ?

Amelia : Moi ? Eh bien, je… Oh ! Oui, en effet ! J’avais un oiseau.

Neimi : Vraiment ? Et à quoi ressemblait-il ?

Amelia : Eh bien, je me souviens que ses plumes étaient magnifiques. Elles étaient bleues, jaunes et orange. Et il chantait pour moi.

Neimi : Ton oiseau savait chanter ? Mais c’est génial !

Amelia : En effet. Quand je me sentais seule, il chantait pour me remonter le moral. J’ai ouvert sa cage et je l’ai laissé s’envoler le jour où j’ai quitté mon village pour rejoindre l’armée de Grado.

Neimi : Oh, c’est trop triste… Je crois qu’après cette guerre, j’adopterai un animal.

Amelia : Vraiment ?

Neimi : Absolument. Et tu devrais en faire autant. Quand la paix sera restaurée, nous devrions adopter un animal.

Amelia : C’est une excellente idée ! Nos animaux pourront ainsi se rendre visite.

Neimi : Ce serait merveilleux.

Amelia : Oui.


Rang A

Amelia : Je viens de remarquer quelque chose, Neimi. Il y a beaucoup de femmes qui se battent dans notre groupe, tu ne trouves pas ?

Neimi : Oui, tu as raison !

Amelia : Je trouve ça très bien. Ce n’était pas le cas dans l’armée de Grado. Je me sens plus à l’aise ici.

Neimi : J’étais très nerveuse au début, puis j’ai appris à connaître la princesse…

Amelia : Je me suis rendu compte que certaines femmes se sont liées d’amitié avec les hommes… Je pensais qu’il s’agissait de la fameuse camaraderie des champs de bataille. Mais je commence à croire que c’est bien plus que ça, si tu vois ce que je veux dire. Ça n’a rien à voir avec de la camaraderie, si tu veux mon avis.

Neimi : Hi hi hi… Dis-moi, euh… y a-t-il un garçon que tu aimes bien ?

Amelia : Hein ? Pourquoi cette question ? Oh… il y a quelqu’un qui t’intéresse ?

Neimi : Oui. C’est quelqu’un qui m’a toujours protégée et qui est toujours là quand j’ai besoin de lui. Il me fait souvent pleurer, mais… je l’aime.

Amelia : C’est incroyable ! Tu sais, je crois que je suis jalouse. Tu lui as avoué tes sentiments ?

Neimi : Non…

Amelia : Tu dois lui dire ! Je suis sûr qu’il t’aime lui aussi, Neimi.

Neimi : Je lui dirai. Un jour. Pas aujourd’hui. Mais un jour. C’est promis.

Amelia : C’est bien !

Neimi : Mais tu n’as toujours pas répondu à ma question !

Amelia : Qui, moi ? Je… euh… Honnêtement, je ne parlais à aucun homme de l’armée de Grado.

Neimi : Mais tu ne fais plus partie de l’armée de Grado ! Et maintenant ?

Amelia : Hein ? Oh, euh, eh bien… Je… ne suis pas sûre.

Neimi : Ah ! Bien sûr que tu l’es !

Amelia : Hum…

Neimi : Ne t’en fais pas. Je suis sûre qu’il t’aime bien, Amelia.

Amelia : Pourquoi dis-tu ça ?

Neimi : Tu es si belle… et tellement gentille. Comment pourrais-tu ne pas lui plaire ?

Amelia : Neimi… Merci. Ça me fait plaisir de t’entendre dire ces gentillesses !

Neimi : Dis-lui ce que tu ressens !

Amelia : Toi aussi ! Je ne suis pas la seule à souffrir ici !

Neimi : Hi hi hi. Très bien. Soyons solidaires !


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